Coralys Giordanengo
Venez découvrir mon monde coloré et ethnique !
Depuis longtemps, j’ai pratiqué et essayé de nombreuses activités artistiques : peinture, pastels, collage, cartonnage, céramique…
Tout ce qui concerne le travail de la matière et de la texture m’intéresse.
Pouvoir jouer sur les reliefs, les pleins et les vides, avoir des effets mats ou brillants, des parties lisses voir même polies, d’autres creusées, gravées, piquées… Tout ces contrastes rajoutent de la profondeur, de la richesse et parfois de l’inattendu au résultat attendu.
J’ai découvert et commencé à travaillé la polymère en 2001.
Au fil du temps et des expérimentations, j’ai été conquise par ce matériau qui propose une infinité de techniques et d’utilisation de médiums (encres, acryliques, feutres, pastels…) et permet une grande liberté d’expression artistique.
Passionnée de tissus du monde entier, d’imprimés et de matières, je m’amuse au fil de mes créations à jouer avec les couleurs pour créer les motifs de mes tissus imaginaires !
On pourrait y voir les motifs des tissus africains ou amérindiens, la richesse des saris indiens, le graphisme de l’esprit scandinave, la luxuriance et la beauté de la nature au Sri Lanka, la joie de vivre espagnole ou les couleurs minérales de l’Italie ou du Portugal…
A chacun son voyage…
Mon travail se déroule en 3 étapes :
La première est l‘assemblage des couleurs et la création des textures :
Après avoir choisi mes 3 ou 4 couleurs, je malaxe ma pâte pour l’assouplir et chasser l’air. Je peux utiliser des pastels ou des encres pour créer des effets particuliers.
J’étale ensuite mes différentes plaques de couleurs que j’empile, ce qui me donne une sorte de mille feuille. Je vais utiliser des outils pour marquer cette plaque (plaques de textures, pointes, tampons…) de façon à créer des creux et des pleins.
La seconde, la fabrication des motifs :
A l’aide d’une lame, je « scalpe » ma pâte, c’est à dire que j’enlève délicatement de ma plaque des morceaux de polymère, ce qui va découvrir les motifs au fur et à mesure.
Cette étape est très délicate, elle demande précision et minutie. Une plaque trop scalpée est une plaque inutilisable!
Et la dernière, la transformation de ces plaques en bijoux :
en assemblant différents morceaux des motifs obtenus. Je découpe ces nouvelles plaques à l’aide de gabarits aux formes des boucles d’oreilles, bagues et colliers qui peuvent enfin partir en cuisson.
Un fois sorties du four, il ne me reste plus qu’à poncer, cirer et monter mes pièces…
Un travail de fourmi certes… mais un émerveillement toujours renouvelé quant aux innombrables possibilités créatives permises par ce matériau.